étapes







 Le trait qui passe

Je marche dans le parc. 
La ville s'efface au loin et Ô Miracle, je retrouve mes esprits !
Il y a un Dieu partout c'est clair. Celui de la ville m'invite à me retirer de moi même. Celui de la campagne me propose de me retirer EN moi même.
S'échapper de n'importe quelle manière. Mais se fuir... Pas question !
Il y a ce côté totémique dans cette illus que j'affectionne particulièrement. Des messages symboliques qui nous traversent, des trains qui charrient des wagons de mots sans importance.













 



  Le ventre du monde
Vent de fournaise.
Tout brûle et j'imagine quelqu'un aspirer la terre avec une paille pour se désaltérer.
La forêt crépite, les étoiles tombent comme des glaçons.
  Un côté Myyazaki.














Carnet de voyance 
  
Gueule de bois. 
Étable, grand duc, hiboux, forêt. 
Magie chamane. Croyance. 
Faut il toujours expliquer les machin-choses ?

 

En haut des tours

Il est permis de voyager.
D'aller vivre ailleurs durant quelques temps.
Je tiens à mélanger les genres, quel qu’ils soient, ils sont mes sentiers. La terre s'agglutine sous mes semelles. Des troupeaux d'idées paissent.
Tiens une ville. Je m'y arrête, je m'oublie, je contemple le trait qui passe.
Pas de gaz d'échappements là où je vais. Pas de rumeurs.
Le silence est mon allié.
Pour cette fois.


Noir est blanc

Tout ou rien.
La lumière ou les ténèbres ?
Je mise sur l'incertitude, c'est sûr.
J'aime beaucoup cette illustration. Ces séries noir et blanc sont comme des polars, on ne sait pas ce qui se cache derrière l'arbre. l'inconscience produit ses propres richesses, il suffit de s'autoriser à s'endormir pour de bon... Croire et faire confiance.


 

 

Réveil de nuit

Toujours en pleine lumière.


 

L'éternel Mari

Inexprimable.
Les bras m'en tombent.
Les siens se lèvent. Bras entre parenthèse, cocu ou démon ? D'un geste il renverse les codes. Le temps se fige, devient difficile à supporter, trop long, trop flou. Entre deux phrases. Un flot de questions s'envole, comme des feuilles mortes amassées il y a longtemps, en automne. Tout devient plus humain, "plus qu'humain"... Je lève les yeux de ce chef d’œuvre de littérature pour m'en extraire, comme suffoqué par l'effet de surprise. Trop tard, l'image est là, imprimée. Je jubile, ces instants sont très rares. Juste un petit moment pour comprendre.Mais je n'y comprends rien du tout. Merde, c'est inexprimable. Pourtant c'est dit avec des mots.

"L'Eternel Mari", Dostoïevski









Rainette's House blues

Au clair de Lune, les bruissements des branches et les frissons cachés.



Modzilla

C'est une bêbête qui ronge la ville. 
Par dessus, par dessous ? 
Ça me fait penser à "Ravage" de Barjavel, mais ça me fait penser à tellement de choses depuis des lustres ! 
En tout cas, il se régale... Tu m'étonnes. Il doit bouffer des fils électriques par milliers, des pupuces, etc...  
L'exercice de style de ne pas passer par le crayon de bois m'oblige à rester concentré, c'est jubilatoire et effrayant à la fois. Pas de retour en arrière pour ma pomme Z. L'erreur reste humaine, ça bave tôt ou tard. Vous verrez.